Vendredi 13 Aout 2010 - Introduction à "S'ouvrir"

Avant, les transports en commun je trouvais ça ennuyeux, long et pénible... Depuis quelques temps cela m'a fait réaliser plein de choses

Le matin à l'aller

Je suis sur une plage, allongé sur le dos entrain de reprendre mon souffle, pas un nuage dans le ciel azur. J'ai enfin crevé la surface de l'eau et gagné le rivage. Le sable chaud me semble être un matelas moelleux comparé aux millions de litres d'eau glacée que je laisse derrière moi. Au revoir les abysses ! Bonjour le soleil !
Le soleil est tellement agréable, il me réchauffe et me sèche. Je respire à plein poumon le parfum de la vie, une odeur sucrée attire mon attention. Je connais ce parfum, j'ouvre les yeux. Je ne suis pas sur la plage, je suis dans le métro Parisien, une jeune fille est assise en face de moi, entrain de me regarder dormir. Elle devient toute rouge et tourne la tête. Dans un grand sourire je retourne sur ma plage en me disant que la suite va être belle.

Tient... encore une...

Mince elle a l'air trop jeune...

Le soir au retour

Toujours ce même soleil, la plage est immense et borde une foret dense, je lève les yeux et apercoit une montagne. Son sommet me semble lointain mais curieusement il ne me fait pas peur. Tout d'un coup j'entend des bruits éloigné, cadencés, ils se rapprochent. J'ouvre les yeux, cette fois je suis dans le train. Il est pratiquement vide en ce mois d'aout. Une femme remonte tout le wagon, je la regarde puis elle dépasse ma place pour se mettre derrière moi, elle se ravise avant de s'intaller légèrement en face à 2 rangées de moi sur un strapontin (?) alors qu'il y a toutes les places libres. Guetté, dévoré, elle attend que je l'aborde, c'est évident...

Encore une ?

Mince elle a l'air trop vieille...

Une fois chez moi je me suis dit que ma plage était peuplé d'amazones contre lesquels je n'étais pas armé et qu'à mon avis la jungle autour de la montagne devait être pire. Si je veux atteindre le sommet faut que je m'y prépare.