Semaine 35 Année 2010 - Tant qu'un survivra

Publié le par Sorg le Gros

Il fait froid, il fait sombre, je connais cette sensation. J'ouvre les yeux et l'eau de mer me pique les yeux. Je reste en apné et balaye les alentours du regard.. Que l'obscurité à perte de vue, ah non, j'apercois un point clair qui denote avec le noir environnant. Je m'oriente tant bien que mal et m'y dirige. Je n'ai fait que quelques mètres quand, plus rapidement que prévu, je crève la surface des flots. Je reprend un souffle que finalement je n'avais pas perdu, je scrute autour de moi et contemple le ciel étoilé au milieu duquel trone une lune. Elle m'apparait comme une lampe, par effet d'optique, l'astre se trouve en alignement parfait avec l'ile. La montagne est semblable à un pied soutenant l'ampoule, la jungle et la plage comme le socle massif de cette éclairage providentielle.

Premier objectif, retourner sur le rivage.

Je pratique une nage vigoureuse. Tout ces muscles doivent bien servir à quelque chose... Je retrouve le rivage rapidement, par contre la lune a disparu. Une fois hors de l'eau je m'éloigne afin de trouver la démarquation de cette marée et m'affale 5 mètres plus haut.

Au moins je serais un peu plus haut à la prochaine marée.

Je me repose, épuisé par l'effort. Au bout d'un moment je m'endors.
A mon réveil j'ai été surpris. Le soleil brille autant mais je ne pensais pas être seul. Je me met à hurler "L'autre ??", pas de réponse. "Sorg ??" là encore pas un bruit.

Mais c'est pas vrai ou est ce qu'ils sont passés ??

Je commence à regarder autour de moi. La plage n'a pas changé, elle est toujours autant innondée de soleil et plein d'amazones. Je scrute mieux les lieux et me rend compte que certaines m'aguichent. Je les suis sans jamais les rejoindre, quelque chose m'en empêche. Sans m'en rendre compte je m'approche de la jungle. A l'orée je me repose un moment contre un tronc.

Bonjour !

Je regarde qui peut bien me dire bonjour et j'ai la surprise de me retrouver face à trois belles jeunes femmes. Au bout d'un moment je réalise que je ne suis pas sur l'ile, mais à mon séminaire d'intégration. Je suis posé seul dans le petit jardin. le soleil brille ici aussi et je suis entrain de fumer une cigarette. Elles me demandent si elles peuvent s'asseoir avec moi. Même moi, je ne refuserais pas. Elles s'installent et on discute... dommage, elles habitent de l'autre côté de la France... 5 minutes à échanger, à appliquer sans réellement s'en rendre compte les conseils de ce livre. Au bout de 10 min, elles ne me lachent plus. Une a changé de voix et de regard, elle est entrain de me faire les yeux doux. Là je ne bloque pas comme il y a plusieurs jours, au contraire, je me prend au jeu. On est tout les quatres posés dans le petit jardin au soleil. Autour de nous les gens viennent et vont, un petit groupe des Etudes Informatique, que je connais, sort prendre l'air à son tour. Ils me regardent l'air surpris. J'ai pour réputation d'etre solitaire, timide et réservé et là ils me voient entouré en 3 jeunes femmes qui ne me lachent plus. Côté sadique oblige, j'ai jubilé de cette situation.

 

Ce fut une bonne fin de journée. Ce petit livre est pas mal du tout...

 

Merde ! Mais pourquoi t'es revenu ? Pas grave, je m'en vais sur cette satisfaction.

 

Publié dans Journal du Gros

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