Semaine 6 année 2010 - La lassitude des repas

Les changements étaient maintenant très visible, jambes moins grosses, ventre plus plat, pectoraux et épaules qui ressortent. Au final je ne regrettais pas mes séances de musculation passées (en 2008), j'en avais des restes qui ressortaient petit à petit. Je ne pensais même plus à la motivation, le régime commençait à devenir naturel, il était un chemin logique par lequel je devais passer. Par contre je commençais à être las de mes repas pratiquement toujours composé des mêmes ingrédients, préparé de facon plus ou moins simpliste. J'avais envi de desserts, mais je savais que c'était interdit, un yaourt au fruit était le seul que je m'accordais, mais au bout d'un mois le yaourt qu'on mange tout les jours en dessert n'a plus la même symbolique. Ce n'était plus un dessert mais un aliment classique. La lassitude était entrain de me gagner. J'ai donc été sur internet afin de chercher des conseils, j'ai trouvé mieux que des conseilles. J'ai trouvé des centaines recettes. C'est vrai qu'un certain nombres de recette étaient présentes dans le livre, mais je ne les avait pas étudiées. Entre temps, après l'avoir lu 2 fois complètement et une troisième en biais, j'avais rendu le livre à ma collègue. Mais internet est une vrai mine d'or. J'ai donc commencé à faire de la cuisine. Faire du pain, des galettes, des sauces, des coulis, des desserts, des plats un peu plus sophistiqué. Alors que je ne pratiquais plus l'apéritif le week-end, j'ai pu grâce à des toasts, canapés, renouer avec ce moment convivial qu'on partage entre amis. Pendant que eux pouvaient manger chips, cacahuètes, olives, saucisson,... moi j'avais mes toasts aux galettes de son et crevettes, mes canapés au saumon... Eux ils étaient à la bière et moi au soda light. Curieusement je n'avais plus envi de ces 'cochonneries', les vapeurs d'alcool et l'aspect gras des chips et cacahuètes me rebutaient. Il fallait bien que je m'en rende compte, je ne changeais pas que physiquement mais psychologiquement. Il n'y avait plus de tentations, la machine roulait seule.

Les premiers essais en cuisine ont été particulièrement formateur. Cuisson, assaisonnement, choix des ingrédients, je me suis rendu compte que je n'étais vraiment pas un chef la dedans. Mes premiers plats étaient mangeable mais pas bon. Et comme pour me conforter dans mes sensations et mon action, j'ai continué à maigrir.